À 18 heures pétantes, Mohsen Marzouk, porte-parole de Béji Caïd Essebsi intervient pour annoncer les résultats. Ses «indicateurs», comme il l'affirme : Béji Caïd Essebsi est élu président.
«C'est la fin du provisoire, s'exclame-t-il, désormais, personne ne touchera à la femme tunisienne.»
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Dans le camp de Moncef Marzouki, Adnen Manser, le porte-parole du président provisoire, assure que «l'écart des voix entre les deux candidats est faible.»
Zeineb, dont la toute la famille a voté pour Béji Caïd Essebsi, doute que Marzouki quitte le pouvoir si facilement.
«Il a piqué le slogan de Gbagbo, peut-être a-t-il volé aussi sa détermination», ironise-t-elle. Adnen Manser assure que son candidat «acceptera les résultats du scrutin.»
Dans les rues de La Marsa, dans la banlieue huppée de Tunis, les klaxons retentissent. Demain, l'ISIE devrait confirmer la victoire de Béji Caïd Essebsi.
Le plus difficile va maintenant commencer pour ce dernier : redresser l'économie du pays.